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Tonens

23 février 2011

Si si,Tonneins était gasconne ! Tounens qu'èro gascouno !

Lu dans "Le Républicain" du 17 février 2010, un article de  Fabienne Lignau sur le rapprochement entre les Pompons bleus de Tonneins et l'école de musique de Casteljaloux pour faire un "Brass band" :

"Si la Garonne est une barrière géographique entre Guyenne et Gascogne, elle ne se posera pas en frontière pour la musique."

Oui, grosso modo, ce qui est rive droite de Garonne est guyennais et ce qui est rive gauche est gascon.
Mais Marmande, Tonneins, Clairac, Aiguillon et le Port parlaient gascon, avec toutes les campagnes entre ces villes. Un gascon avec une influence guyennaise.

Par exemple, à Tonneins, il y avait le "h" gascon :

"Dé moun ré-hill né boudri hèser ün souldat" (De mon petit-fils je voudrais faire un soldat)

[Jean-Edouard FAUCHE
Etude grammaticale de la langue gasconne
Dialecte de Tonneins ]

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3 août 2010

Lanusse

L'Abbé Lanusse est une personnalité de l'histoire de Tonneins. Un abbé un peu doctrinaire, mais généreux, plutôt aventurier et guerrier, aumônier des Armées sous Napoléon III, d'où son équipée au Mexique où il donnait l'extrême onction aux soldats mourants.

Il était devenu très populaire à Tonneins, où "le Biscarret" (une avenue en biais en prolongement du Cours de la Marne) où il a habitée (une maison porte sa plaque) est devenu le "Cours de l'Abbé Lanusse".

"Lanusse" est un mot gascon qui veut dire "mauvaise lande". C'est un nom de lieu avant d'être un nom de famille.
Plus de détails sur Gasconha.com.

J'avais bien remarqué l'homophonie avec "l'anus", et j'imaginais quelques ricanements lourdingues, mais je me demande si le mal n'est pas plus profond.
Une conversation récente avec une femme éduquée m'a laissé entrevoir que certains pouvaient (c'était son cas) imaginer que "l'anus" était peut-être (quand même "peut-être" !) la vraie signification de "Lanusse". Et après tout, il y a bien des gens qui portent le nom "Lecul" !

Voilà où nous mène l'oubli du gascon !

12 avril 2010

"Rue du Tounenquès" au Mas

29 mars 2010

Souvenir de cet hiver

Photo_009
Vista de l'arribèra torrada / Bisto de l'arribèro tourrado / Vue de la plaine gelée

21 janvier 2010

Repas-chanson "porteteni"

Je vous propose deux nouveaux repas chansons  :
- le samedi 6 février 2010
- le samedi 27 février 2010

Sauf si vous êtes déjà inscrit, je vous demande, si vous voulez venir, de me
le dire par mail ou en commentaire de ce message, en indiquant le nombre de personnes, et me précisant la
date, et si vous souhaitez participer au repas avant la séance chansons.

Horaire : c'est samedi à midi pour le repas, et 14 h pour les chansons.
On peut venir seulement pour le repas, ou seulement pour les chansons, ou pour
les deux.

Adresse : chez moi au 98 cours de la Marne ; tel 0 952 702 684

Principe du "porteteni"* : chacun apporte de quoi manger et de quoi chanter, et
on partage.

Pour les chansons, prévoir de distribuer sur papier les paroles des chansons
que vous apporterez...
Mais il n'est pas nécessaire de renouveler complètement le répertoire d'une
fois sur l'autre : au contraire, certaines chansons méritent d'être
re-chantées, pour le plaisir de bien les chanter...

Répertoire du 1er porteteni (pour vous donner une idée) :
Besame mucho
Dalida : Bambino
Les fêtes de Mauléon
Nougaro : Armstrong
Brassens : l'Auvergnat
Bèth Cèu de Pau
L'immortèla
Garonne (chantée par Michel Bugaret, de la chorale de Varès)
The Scarborough Fair
Early One Morning
Ferrat : Que la montagne est belle
Ay linda amiga (à deux voix par les "divas")
Bobby Lapointe : Aragon et Castille (à deux voix par les "divas")
Viens Poupoule (un peu grivois !)
Hugues Auffray : Santiano
Feuilles mortes (chanson qui, selon l'anecdote contée par le participant qui
l'a proposée, identifie la France jusqu'en Chine, mais je ne suis plus sûr du
titre)
Piaf et Adamo : plusieurs chansons
Et encore d'autres...

Avec l'arrivée des beaux jours, nous pourrions faire ces porteteni à l'extérieur, et aussi nous insérer dans des fêtes existantes, comme celle de Dax, et son estanquet/bodeguita des "Cantadores"du cercle choral dacquois

*porteteni = porte te'n i = porte toi-z-en-y ; nom de lieu courant en Gascogne, inspiré peut-être par la formule "porte te'n i se'n bos" (porte toi-z-en-y si tu en veux) qui signifie "si tu le veux, apporte-le". Une philosophie de l'auberge espagnole ?-)

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14 septembre 2009

Petit dictionnaire d'entre Marmande et Clairac

dico_laffargue"Souy bazude a Birezell, as Brignoulets, lou cheys abriou 1918", nous dit son auteur Denise Laffargue.

Ce dictionnaire nous donne l'état du vocabulaire juste avant que la transmission familiale du "patois" cesse.

On y trouve un gascon cerné par le français.
Les mots les plus forts* résistent encore, quand leurs dérivés sont déjà francisés.
Ex : fête = héste, mais fêter = féta !

L'orthographe adoptée par Denise Laffargue est très loin de la graphie occitane normalisée ! Elle peut dérouter le lecteur (par exemple le "ll" pour noter le son "yeu" : ça donne "bilatlle" pour "vilatge" en "normalizat").

 

*En listant ces mots gascons qui ont résisté jusqu'au bout, parmi lesquels aussi "harie" (farine), on aurait peut-être les éléments phares de la civilisation traditionnelle.   

Ce livre se vend au Musée-école de Lamarque, commune de Lagruère.

2 juillet 2009

Tonens-Milhau, bèth temps a (jadis)

Tonneins est gasconne certes, mais c'était aussi le "terminus" du principal axe routier de Guyenne :
"La route nationale n° 111, qui, de Millau, gagne Rodez et Cahors par la « Dorsale du Ségala » et les causses du Quercy, puis atteint la vallée de la Garonne à Tonneins, peut être considérée comme l’axe de la circulation à travers l’ancienne province."
["Visages de la GUYENNE" (1953)]
Plus de détail ICI.

25 mai 2009

Noms de lieu à Varès

[message transposé depuis un mien article sur G(V)asconha doman]

J'utilise avec délice Géoportail pour naviguer dans les "lòcs" gascons.
Géoportail donne accès aux communes et lieux dits de l'IGN.
Je vous conseille d'entrer directement par
http://www.geoportail.fr/5061750/visu2D/voir.htm

Ensuite, taper un nom de lieu ou de commune dans le formulaire "Aller à" ;
cliquer sur "J'y vais" pour valider la demande ; le site fournit d'abord la
liste des communes correspondant à la demande, mais pas les lieux-dits ; pour
avoir la liste des lieux-dits correspondant au mot, cliquer sur "affiner".
S'il y a des réponses, elles s'affichent dans une fenêtre au centre de l'écran,
et on peut en cliquant sur une ligne de la liste accéder d'abord à la photo
aérienne du lieu, puis à la carte IGN contenant le lieu, à la carte Cassini (du
18e siècle), etc.

On peut voyager sur les cartes en glissant avec la souris, et aller par exemple
des Pyrénées jusqu'à la Dordogne pour voir le degré de gasconnité s'amenuiser
"chic a chic"... Et se délecter aussi de tous ces lieux-dits qui disent un peu,
le plus souvent en gascon, ce qu'était la vie d'autrefois.

Pour déceler ce que pourrait améliorer l'IGN, pour mieux mettre en valeur et faire comprendre les noms de lieu gascons, j'ai mis le projecteur sur la commune de Varès, à quelques km au
nord de Tonneins.
Varès est considérée comme la dernière commune de l'aire
lingüistique gasconne : en poursuivant plus au nord, on est dans l'aire occitane
guyennaise ; mais la coupure n'est pas franche entre les deux zones : il y a
déjà bien des traits guyennais dans le gascon de Varès, et je suppose qu'il y a
des traits gascons dans l'occitan de Verteuil d'Agenais, qui est immédiatement
au nord.
Mais ce caractère "frontalier" de Varès n'a pas ici d'importance.

Donc, recherche sur Géoportail avec le nom Varès ! Après quelques clics, on a la
carte IGN centrée sur Varès.
J'ai zoomé suffisamment pour n'avoir qu'un petit nombre de lieux-dits.

Les voici, et j'insère au fil de la liste les commentaires qui me sont venus :

Xalosse
Ca commence très fort avec ce Xalosse qui rappelle fortement "Chalosse". Ce "X"
est mystérieux, comment faut-il le prononcer ? Je n'ai dans la Gascogne proche
que l'exemple de "Xaintrailles" qui se prononce "Saintrailles" (Senta Aralha <-
Senta Eulalia, d'après les onomasticiens).

Villottes
Doute sur le "s" final, Cassini n'en met pas ; y avait-il plusieurs "villottes"
(hameaux) ? N'est-ce pas un effet d'une manie de rajouter des "s" finaux ?
Et pourquoi 2 "t" ? C'est une manie qui me parait française et n'apporte rien en
gascon ; d'ailleurs, il y a bien "las Bartotes" à Varès
(http://www.ruesdemaville.com/VILLES_47/page_ville_19171.htm).

Maison Neuve
Mon informateur local (Michel Bugaret (MB), né à Varès) dit que c'est une
déformation du nom d'une famille qui y a habité, la famille Maysonnade.

la Lapignère
Vérifier s'il n'y a pas de confusion avec "la pignère" qui existe en Gascogne. Sait-on jamais...

Rivaleau
C'est un nom de famille (NF) "gabach" (d'oïl - poitevin-saintongeais).
Il y a par ici, comme assez souvent en nord-Gascogne (Entre-deux-Mers etc.) des
noms de ferme qui sont les noms des familles "gabaches" immigrées qui les ont
exploitées.

les Chapoux
Sur la carte de Cassini, je crois lire "Chapons".

Sanbourre
Nom étrange qui sonnerait presque vascon.
L'IGN donne JEANBOURRE [SAINT-AUBIN - 40] ; comme vers la Guyenne, le "j" peut
tourner "z", on peut imaginer que "Sanbourre" soit un "Janbourre" passé par
"Zanbourre" ; mais l'hypothèse est bien fragile.

Monereaux
C'est le lieu de naissance de mon informateur MB mais il faut que je lui fasse
répéter comment il le dit en occitan.

[je lui ai demandé : pour lui, c'est, si j'ai bien entendu, "As Manuròus" ("As" veut dire "Aux"), et ce serait de la racine de "meunier".]

Cassini donne curieusement trois lieux différents mais voisins : Manereau,
Manereou, Manerou
www.ruesdemaville.com donne "Aux Moneraux" (je reviendrai sur la liste fournie
par ce site, dont je n'ai pas pu trouver la provenance))

le Got
Apparemment "le Goth". Si c'est ça, c'est un nom qui vient de loin (1500 ans) !

le Roc
Vérifier si "l'Arroc" (forme plus gasconne) n'a pas existé jadis - il y a bien "Larrieu" à Varès.

Laniquet
Diminutif de "lanic", mais je n'ai pas trouvé ce dernier, sauf en Bretagne ; on
pourrait cependant imaginer un diminutif de lana (lande) formé grâce qu suffixe
-ic.
Vérifier si ce n'est pas une transformation (cacographie = erreur de
transcription) de JANIQUET.
L'IGN donne JANIQUET [SAINT-SULPICE-SUR-LÈZE - 31] et
JANIQUET [VIRA - 09]

la Bâtisse
La forme "Bastisse" est pourtant couramment utilisée dans la région.
http://www.ruesdemaville.com/VILLES_47/page_ville_19171.htm donne "Domaine de Labastisse".
La francisation semble donc récente. Revenons à l'original !

Soulard

le Chalet

James
Ne pas prononcer à l'anglaise ! C'est le prénom occitan Jacme/Jamme correspondant au français Jacques.

Mondésir

Ramond
En zone frontière de Gascogne, le "d" final est peut-être justifié. En gascon,
c'est Ramon (Ramoun) qui donne tant de toponymes (Mounet, Mounic...).

Giroux

Gorce
Si je me rappelle bien, "la gorce" veut dire "la cour".
Si c'est ça, pourquoi oublier l'article ? Mettre l'article suggère que c'est un
nom commun dont on peut connaitre le sens. L'omettre trahit le fait qu'on en a
oublié le sens. Bon, pour ce mot qui semble très ancien, c'est peut-être
excusable.

Laglanda
Ca doit être l'Aglanda / l'Aglandar, lieu où il y a des glands. M.B. confirme
qu'il y a des "casses" (chênes) à cet endroit.
Le nommage du lieu a été utilitaire : on privilégie ce que le lieu permet comme
nourriture du bétail.
Avec "Laglanda", on risque un jour d'avoir "la Glanda" comme on a déjà, à
Villenave d'Ornon, "la Junca" au lieu de "le Junca/lo Juncar".

Balesté
Nom assez courant en Gascogne.
Cassini l'écrit "Balestet", mais j'ai déjà remarqué que Cassini n'était pas
parole d'évangile. Pour moi, c'est en graphie alibertine "Balestèr"
(arbalétrier). Peut-être donné au lieu par le nom d'une famille qui y a habité.

Sarrau
Par analogie avec "Gontaud" que MB pronone "Gountaou", on peut imaginer que
c'est en fait Sarraud/Sarraut.

Lescambot
M.B. y voit la racine "cambe" correspondant à "chanvre".
Est-ce "l'Escambòt" ?

Malente
Cassini écrit "Malante", et MB prononce "Malante" (ou "Malanto" ?).
Aucune idée sur la signification.

Lacoste
Ou "la Coste" ?

Plainié
http://www.ruesdemaville.com/VILLES_47/page_ville_19171.htm donne "Au Plénié", ce qui a l'avantage de préserver
l'article.
Je ne sais pas si "plainier" est du français standard ou du français régional.
"lo planèr" est très répandu pour désigner en gascon un terrain plat.

Bernicon
Selon MB, un curé local s'offusquait de ces noms en -con !
Je décomposerais plutôt Bernicon en bernic (Vern + -ic ?)+ suffixe diminutif
-on.

le Gay
Courant en Gascogne. A y réfléchir, je pense que ça veut dire "la joie", "le
plaisir"
.

la Zabelle
C'est l'adresse de mon chauffagiste !
Isabelle ?

les Cussons
cusson = petite bête qui se nourrit de bois...

Saury
Doit être "Saurin" en graphie alibertine.
Voir http://gasconha.com/index.php?mot=saurin&tipdoc=locs

Maure

Magret
Chafre (surnom) ?

Sainte Marthe

les Philippons
Cassini : Fillipons ; http://www.ruesdemaville.com/VILLES_47/page_ville_19171.htm : aux Philipons

Fourneau

Ségotte

Sardine
Le "Sardine" de Pessac serait en fait une "Saudine" ; pareil ici ?

la Blanche

Jacquetendon
Cassini : Jacque Tendon

ruisseaux ou rivières :
le Tolzac (prononcé localement "Tòuzat")
la Gaule (gaule/gaula = bras de rivière)
ruisseau de la Forêt
le Chavignac


De cet échantillon de noms de lieux donnés par l'IGN pour Varès, je vois deux
première pistes d'amélioration pour la base de données de l'IGN, dans le sens
d'une meilleure compréhension ou mise en valeur des noms gascons/occitans :

- choisir de préférence la forme gasconne/occitane quand celle-ci est attestée
(ex : "la Bastisse" au lieu de "la Bâtisse") ;

- remettre les articles précédant les noms de lieu qui sont en fait des noms
communs
: entre "à Plainié" et "au Plainié", il y a le fossé qui sépare
l'ignorance de la connaissance de la signification des noms de lieux ;

- quand l'article est collé au nom, faire la coupure, et la faire au bon endroit
: ex : Laglanda -> l'Aglanda.
Exemple de coupure catastrophique (mais à Mézin, pas à Varès) : "la Rouquet" au
lieu de "l'Arrouquet" ; ça change tout ; avec "la Rouquet", on a l'idée d'une
mère Rouquet, avec "l'Arrouquet", l'accès au sens réel (le petit roc) redevient
possible.

Curieusement, le site www.ruesdemaville.com fait un peu mieux que l'IGN, sur
Varès :
http://www.ruesdemaville.com/VILLES_47/page_ville_19171.htm
Par exemple (hors limites du test), l'IGN donne "Larrieu" alors que
www.ruesdemaville.com donne "Larriou". "l'Arriou" serait encore meilleur !
Alors, comment font-ils à www.ruesdemaville.com pour établir leur liste de lieux
?
Demandent-ils aux mairies ?
Ont-ils de vieilles listes de l'IGN ? J'espère que ce n'est pas cette dernière
explication, parce que ça voudrait dire que la base de données de l'IGN se
dégrade au lieu de s'améliorer !

Adishatz !

23 février 2009

Prénoms, noms, chafres, en 1600 à Aiguillon

Dans "Histoire de la ville d'Aiguillon et de ses environs" de l'Abbé R.-L. Alis (Ed Res Universis), on trouve un compte-rendu d'arpentement qui semble être comme un recensement des propriétaires de la Juridiction d'Aiguillon.

C'est une liste de propriétaires (nom, prénom, et assez souvent un chafre ou un complément d'identification), avec l'indication de la surface de leur bien, exprimée en "cartonnats" ou en "cartérées" (carterades). Ci-dessous un extrait, et des commentaires, qui peuvent d'ailleurs porter sur des pages de l'arpentement qui ne sont pas en photo.

alis06dreta
Cliquer sur l'image pour agrandissement

Ce texte est intéressant pour les identifiants des personnes.

Les prénoms ne sont pas encore dégasconnisés, pour une bonne partie d'entre eux.
Les chafres sont en langue d'oc.
Les noms sont aussi, pour la plupart, explicables par la langue d'oc, souvent dans sa variété gasconne.


Quelques commentaires [travail en cours] :

Les prénoms :

Les plus populaires sont les dérivés de Jan et d'Antòni. Antoine/Antòni, avec leurs dérivés, sont particulièrement présents  à Aiguillon.

Ce sont les formes "Antoine" et "Jean" qui apparaissent dans la liste, donc les formes françaises, mais les prénoms dérivés (Janicotet etc.) gardent en moyenne beaucoup plus leur aspect gascon, comme si l'effort de traduction vers le français s'était émoussé devant l'ampleur de la tâche...
Cette remarque vaut pour les autres prénoms également (ex : Pierre, avec ses dérivés Peyrot etc.).

Antoine, Thony, Thoigne...  <- Antòni . On a les formes assez inattendues de Tonio (masculin) et Tonia (féminin) qui semblent venir directement d'Espagne. Il est très probable que Thony a l'accent  tonique sur "o" : Tòni

Janine, Jeanicot, Jeannette Jeannot (qui se prononçait forcément "Janot" avec le "t" final prononcé !), Jeanotet, Jeannotet,  Janicotet <- double diminutif de Jan

Mondine <- Esclarmonde ? (qu'ei ajustat un "?" pr'amor que lo Peiroton qui prepausa "Mondina"=tolosana a probablament rason - véser lo son comentari en baish)

Guiraud : d'autres archives l'ont traduit en "Gerald" [Lafargue, Tonneins] ; Guiraud/Guiraude est plus proche de l'original gascon Guiraut/Guirauda

Peyronne <- Peirona

Marseau <- Marçau

Augé <- Augèr

Peyroton <- Peiròt

Berthomieu <- Bertomiu

Laurens <- Laurenç

Arnaud  <-  Arnaut un grand classique gascon !

Jeandilhon : on pourrait y voir un dérivé de Jan, mais "dilhon" est un peu bizarre.

Miqueau, Micqueau, Michaud, Micheau, Michan (?) <- Miquèu

Guinotte : ?

Michotte : ?

Guillem, Guilhem Guillaumet

En dehors de la page qui est en photo :

Nicolleau

Metrix

Jammes

Bertranibe : féminin de Bertran ; la finale en "ibe" ("iva" en graphie alibertine) est assez curieuse. Elle correspond normalement à un masculin Bertraniu, qui n'est guère attesté en Gascogne (sauf peut-être BERTRANEOU  [SORT-EN-CHALOSSE - 40]
Extrapolation sur le modèle Bertomiu/Bertomiva ?

Héliot

Georgy <- Jòrgi

German

Piroy

Bernadine <- Bernat

Ramonet <- Ramon

Penine

Andrieu

Thomas

Videau (grand classique gascon, mais finalement peu présent à Aiguillon en 1600)

Estèbe

Nadau

Gaisiot

Isabeau (prénom féminin)

Pothon, Pothonne

Gayrin (vérifier que ce n'était pas un nom)

Dauphine

Benite

Roman : voir le gascon Arroman

Luchet : ?

Menjon <-  Domenge

Guinette


Les chafres (surnoms) :

lou Barbut (facile !)

lou Let : le laid ?

Thichannne : ? (de toute façon, il y a un "n" en trop !)

lou Gabach

Sabot

Pèlegat : nom de lieu ?

lou Paysan

lou Boury

Buget





10 février 2009

Le 98 cours de la Marne à Tonneins, quan es barrat

collage_vitrine_2008_ensemble
Arriba esquèrra, vista de l'arriba dreta.
Arribo esquèrro, bisto de l'arribo dreto.

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Tonens
  • "Tonens", c'est "Tonneins" en occitan gascon, la langue de Tonneins jusqu'au début du 20e siècle. Il y aura ici les "grans de sau" d'un nouveau tonneinquais qui croit à sa ville d'élection. Que peut-elle devenir, quelle culture va naître de ce tourbillon
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