Transports doux
L'histoire des moyens de transports a commandé l'évolution de Tonneins :
- Navigation sur Garonne
- Apparition du chemin de fer
- Développement du transport routier (automobiles, camions...)
De nos jours, la navigation sur Garonne a disparu (sauf pour les sportifs), et le transport routier a la part du lion. Le chemin de fer existe, mais est sous-utilisé, aussi bien pour les personnes que pour les marchandises.
L'usage massif, et excessif, de l'automobile, favorisé par l'imprévoyance des responsables locaux, a tué le vieux centre commercial de Tonneins, et spécialement le Cours de la Marne, ex "rue du Commerce".
Les commerces se sont déplacés là où l'automobile et les camions accédent plus facilement : d'abord vers la "nationale" (l'ex 113) puis carrément dans les champs, vers Suriray, avec le Centre commercial Leclerc et tout ce qui l'entoure.
Du coup, le vieux Tonneins a trop de magasins et de maisons vides. Il n'est plus le coeur battant de la cité.
Faut-il s'en accommoder, en le jugeant définitivement inadapté au mode de déplacement automobile ?
- Non, parce qu'aucun centre commercial hors-la-ville ne pourra jamais égaler le charme du vieux Tonneins, à condition bien sûr d'y faire de gros travaux : entretien, éclaircissement du bâti (avec des trouées sur Garonne), réfection et embellissement de la voierie.
- Non, parce que le "tout automobile", qu'on connait depuis 50 ans, est contesté : trop cher, polluant, peu convivial...
Les villes qui "bougent" sont celles qui redonnent une place aux transports doux, et regénèrent ainsi leur centre-ville.
Les grandes villes refont "du tram" et mettent en place des systèmes de location de vélo (Paris, Toulouse...).
A Tonneins, la montée en puissance de la gare de chemin de fer pour les déplacements extérieurs, du vélo et de la marche à pied pour les déplacements dans Tonneins, peut changer la donne.
Tonneins a déjà fait un effort pour les transports des handicapés en fauteuil roulant. Continuons !
Marcher à pied ou rouler en vélo doit être facile, sûr, et agréable, pour les tonneinquais de tous âges.
Pour les vélos, il faut, par exemple, des contresens cyclables dans les voies à sens unique pour les voitures. Cela se fait dans le vieux Bordeaux. A vélo, on doit accéder partout ! Les trajets ne doivent pas être rallongés par des sens interdits conçus pour les voitures.
Pour les piétons, des trottoirs larges, et un environnement avenant...
Et ceux qui viennent à Tonneins de l'extérieur, pour leurs courses, ou pour leur travail ?
Et les tonneinquais qui vont travailler à l'extérieur ?
Bien sûr, pour ceux-là, la voiture sera difficilement remplaçable.
A terme, on peut prévoir des parkings et des garages en bordure de centre-ville.
Il faudra aussi exploiter toute une gamme de moyens de transports nouveaux, intermédiaires entre le vélo, le cyclomoteur et la voiturette électrique.
La vélomobile existe, par exemple, avec un coffre pour les bagages encombrants. A découvrir et promouvoir !
Et si Tonneins était pionnière en la matière ?
On n'a pas besoin, pour les déplacements intérieurs à Tonneins, de voitures faites pour aller à 120 km/h.
Des véhicules légers et peu encombrants, qui vont de 10 à 30 km/h, font très bien l'affaire.
Du coup, le problème du stationnement se dégonfle.
Nous entrons dans l'ère exaltante du transport combiné !